Conseil supérieur de la forêt : la loi d'avenir en perspective
Le ministre a déclaré : «ce secteur peut et doit être au coeur de l'économie verte qui se construit. Il a démontré qu'il pouvait concilier une triple attente : le développement économique, avec de très fortes attentes sur les matériaux et énergies renouvelables issus des forêts françaises ; une excellence environnementale reconnue, notamment en terme de biodiversité et une valeur sociale forte, avec près de 400 000 emplois sur la filière forêt bois et les activités qui en dépendent ».
à la suite des présentations des rapports Caullet et Fradin, le ministre a proposé aux représentants de la filière de travailler sur 6 axes de développement dont les propositions pourront se traduire au niveau législatif ou réglementaire.
Au premier rang figure la construction d'un plan national de la forêt et du bois qui fixera des objectifs stratégiques à horizon de 20 ans. Sa mise en oeuvre serait confiée à un comité stratégique dans lequel pourraient se réunir l'amont et l'aval de la filière.
La constitution d'un fonds stratégique bois a également été validée, qui serait géré par ce comité stratégique.
Le ministre a également identifié comme axes majeurs de réflexion le regroupement de l'offre et la contractualisation qui bénéficieraient d'une fiscalité incitative, le travail sur la normalisation et la qualification des produits et des essences françaises pour favoriser l'utilisation du matériau bois, ou encore l'investissement dans la filière présent dans le plan d'investissement de l'état.
Enfin, le ministre a relevé la question importante de l'équilibre agro-cynégétique. Les propositions issues de la réflexion sur ces axes de travaux feront l'objet d'une nouvelle réunion du Conseil supérieur de la forêt et des produits bois qui devrait se dérouler au mois de juin.
« Les Français sont très attachés à la forêt et attendent de la voir confortée et préparée pour les nouveaux défis, au premier rang desquels le changement climatique » a précisé le ministre.