Languedoc-Roussillon : les Communes forestières ne paieront pas plus !
Accueilli par Jacques GALY, maire de Lapradelle-Puilaurens et président de l'association départementale des Communes forestières de l'Aude, les élus ont réaffirmé leur attachement au régime forestier mis en oeuvre par l'Office National des Forêts (ONF), avec cependant une interrogation récurrente : «Nous, élus, tenons à l'ONF, mais l'ONF, dans sa globalité, tient-il vraiment à nous, communes du Languedoc-Roussillon peu productives de bois ? ».<b >Une demande légitime en faveur de la reconnaissance des forêts du Languedoc-Roussillon quand on sait que 664 communes forestières défendent leurs spécificités.
Les élus ont acté plusieurs positions fermes dans le cadre de la négociation du Contrat Etat-ONF-Fncofor, notamment :
- l'opposition absolue de payer un centime de plus : « on ne peut pas payer plus » a insisté Francis CROS, président de l'Union régionale des Communes forestières du Languedoc-Roussillon;
- un retour de l'ONF à ses missions régaliennes et l'abandon des autres missions ;
- la possibilité de sortir du régime forestier si l'Etat ne respecte pas ses engagements.
A la suite de ce conseil d'administration exceptionnel, des rendez-vous ont d'ores et déjà été sollicités auprès des préfets, des parlementaires, du président de la région Languedoc-Roussillon et des présidents des départements pour que des délégations des Communes forestières puissent faire connaître ces positions.
Le même jour, les 64 communes de la communauté de communes des Pyrénées audoises ont décidé d'adhérer au réseau des Communes forestières, affirmant ainsi leur soutien à ces positions.