Retour sur 90 ans d'histoire / 1950 - 1960
En début de décennie, à la sortie de la Seconde Guerre, la France se reconstruit. Pour les Communes forestières, la décennie est marquée par la création de plusieurs associations départementales, des revendications des techniciens des Eaux et Forêts, les aides du Fonds Forestier National et les prix du bois. Avec les premiers pas de la construction européenne, la mention d'un marché commun concernant le bois s'impose comme un sujet régulier sur lequel la Fédération doit se positionner.
Dès 1950, les maires de Communes forestières ont eu à coeur d'associer les habitants et les publics scolaires à la reconstitution de la forêt de Gascogne, ici, un article qui n'est pas sans rappeler notre programme des Forêts pédagogiques...
En 1958, un secrétariat permanent de la Fédération est installé 29, avenue de l'Opéra, à Paris.
Les grands titres de cette décennie :
1950 :
- Article sur un arbre extraordinaire : le Balsa
- La déficience numérique du personnel des Eaux et Forêts a pris une tournure catastrophique
- La taxe du fonds forestier national est réduite de 6 à 3 %
- Faisons le point à la lumière de l'actualité. Les municipalités et la grève des Eaux et Forêts / L'impôt sur les sociétés et les communes
- Le bois est partout : « record de vitesse ferroviaire, triomphe de la traverse en bois »
1951 :
- Après la reprise du mouvement revendicatif des préposés des Eaux et Forêts, une seule solution s'impose pour sauvegarder les ressources budgétaires des communes : la réduction des frais de garderie et d'administration
- L'expo internationale du Bois de Lyon, unique au monde, a été un succès sans précédent
- Par 564 voix contre 1 les députés se sont prononcés en faveur du relèvement des traitements des personnels techniques des Eaux et Forêts
- Les premières ventes après le reboisement de la zone rouge de Verdun
1952 :
- Voici les résultats d'une politique forestière qui va à l'encontre de la défense du franc. Un bilan de ruines
1953 :
- Toutes les communes forestières exigent que la Direction générale des Eaux et Forêts ne soit plus confiée à un robot signant automatiquement des licences d'importation de bois étrangers
- A Dijon, le 27 juin 1853. Une manifestation d'union qui prend une tournure sensationnelle : les Etats généraux de la forêt française et du bois !
- On aura tout vu. Le ministre de la Reconstruction proscrit le bois !
1954 :
- Le sabotage systématique des exportations. Les importations de bois injustifiées continuent et vont sans cesse en s'accroissant massivement
- L'adaptation de la sylviculture des forêts communales aux exigences de la consommation industrielle moderne
- Les dommages de guerre forestiers / L'importante question des dommages de guerre forestiers
- Pour la défense de l'emploi du bois dans la construction
1955 :
- Pour la bonne gestion des forêts communales : assurer le logement des agents techniques
- Défense des forêts contre l'incendie et responsabilité des communes sinistrées
1956 :
- En réponse à l'inaction du Groupe d'étude des questions forestières à l'Assemblée nationale. Pour défendre la forêt, le bois et les libertés communales. Tous à Reims.
- Fonds Forestier National. 500 000 hectares ont été boisés, mais on aurait pu faire mieux.
- Les IVemes assises régionales des états généraux de la forêt et du bois
1957 :
- M. Désiré BRUMBT, maire de Haguenau (Bas-Rhin) nouveau président fédéral
1958 - 1959 :
- Installation avenue de l'Opéra
- Travail sur une politique fédérale
1960 :
- Bernard Dufay, Président de la Fédération des Communes Forestières Françaises, est élu Président de la Commission Européenne des Communes Forestières
Extrait du Bulletin officiel de 1957 – n°7-8, juillet-août 1957, Présentation du programme d'actions :
Les maires des Communes forestières de la Gironde et des Landes avaient profité du centenaire de la loi du 18 juin 1857, concernant l'aménagement des Landes de Gascogne, pour inviter leurs collègues des autres départements de France aux différentes manifestations de commémoration de cette date historique. Cette rencontre de maires était heureuse à tous les points de vue. [...]
Dans les deux questions si épineuses soumises à l'assemblée : « le marché commun » et « la loi cadre », le congrès n'a pas décidé le rejet pur et simple de cette loi, mais par contre a demandé une législation permettant l'organisation de la forêt française en prévision de l'ouverture des frontières.
Nous voulons que dans le plan d'aménagement du territoire la place qui lui convient soit réservée à la production forestière en tenant compte des besoins du pas et des possibilités d'une exportation rationnelle au sein du marché commun, mais nous demandons que toutes les mesures soient prises dans le respect des droits des propriétaires aussi bien des communes comme des particuliers.