Stabilité et redressement
Ces raisons se résument selon deux principes essentiels aux élus des Communes forestières :
- Maintien du régime forestier qui garantit une gestion durable et multifonctionnelle des forêts communales
- Préservation du service public forestier assuré par l'Office national des forêts.
La FNCOFOR a eu une attitude responsable. Elle attend des cosignataires du contrat qu'ils remplissent en totalité leurs engagements.
A l'ONF, il revient d'assurer la gestion de nos forêts dans le respect du régime forestier et de la charte de la forêt communale.
A l'Etat, il revient de prendre les décisions nécessaires pour garantir l'équilibre financier de l'ONF.
La diminution des effectifs imposée à l'établissement suscite un malaise croissant parmi les personnels qui perdent confiance dans l'avenir de leur établissement et n'ont plus de vision claire de leurs missions. Elle inquiète aussi très fortement les élus qui s'interrogent de plus en plus ouvertement sur la pérennité d'un système de gestion qui peine à répondre à leurs attentes.
L'Office national des forêts doit réaffirmer, dès maintenant et sans aucune ambiguïté, que sa mission première consiste à gérer durablement les forêts publiques et y consacrer les moyens nécessaires, quitte à renoncer à des activités « périphériques ».
Dix ans de réorganisations incessantes qui se sont traduites par la disparition de plus de 3 000 emplois ont profondément ébranlé l'Office National des Forêts.
L'établissement a un besoin impératif de stabilité afin de restaurer la confiance avec les personnels et avec les élus.
Depuis un an et demi, la Direction générale a montré sa volonté de construire un partenariat véritable avec les élus. La transparence et la confiance dont elle a su faire preuve ont constitué un élément déterminant de notre adhésion au contrat.
Dans cet esprit, et à sa place, la FNCOFOR prendra toute sa part au travail de rétablissement du seul grand outil au service de la politique forestière nationale et à la préparation de nouvelles décisions que devra nécessairement prendre le ministre en charge des forêts.
Jean-Claude Monin
Président de la Fédération nationale des communes forestières